Le saviez-vous ? L’Académie des Césars a depuis plusieurs années confié l’impression de ses prestigieux documents à Alain Touminet, cofondateur de la maison d’édition Hemeria. Cette expertise, qui brille chaque année dans les supports consacrés aux meilleurs espoirs masculins et féminins, témoigne d’un savoir-faire reconnu dans le domaine de l’impression. Aujourd’hui, Alain Touminet nous invite à explorer une prouesse technologique inédite réalisée avec l’artiste photographe Lili Roze, une interview orchestrée par David Marmier pour la radio du cinéma.
Hemeria : L’Excellence de l’Impression au Service de l’Art
Hemeria, fondée par Alain Touminet et Brigitte Trichet, s’est imposée comme une maison d’édition dédiée à la publication de "livres d'exception". Ces ouvrages ajoutent la beauté des œuvres d'art à une qualité d’impression exceptionnelle, et ce, grâce à des technologies avancées.
Au cœur de leur démarche, l’objectif est de donner aux amateurs d’art une expérience unique en matière de reproduction d'images.
Une Révolution Technologique : L'Impression en Nanotechnologie
Le projet phare d’Hemeria met en avant une véritable innovation dans le domaine de l’impression avec un livre d’art imprimé en nanotechnologie. Cette technique, encore rare en France, permet de produire des impressions d’une précision inégalée.
Qu’est-ce que la Nanotechnologie en Impression ?
L'utilisation des encres à base de nanotechnologie permet de broyer les pigments d’encre à une taille extrêmement fine, créant des points d’une précision inédite. Cette finesse est particulièrement visible dans les reproductions des nuances les plus subtiles, comme celles proches du noir, qui étaient jusqu’ici difficiles à reproduire avec fidélité. L'impression en nanotechnologie permet ainsi de capter des détails invisibles à l'œil nu, offrant une restitution des couleurs d'une richesse inédite.
L’impression se fait à l’aide de sept couleurs, donc plus que les quatre traditionnelles (cyan, magenta, jaune, noir). Cela permet d’élargir le spectre colorimétrique, offrant ainsi une reproduction qui se rapproche davantage des œuvres originales.
Le Choix du Papier : Une Dimension Essentielle de l’Œuvre
Le papier joue bien sûr un rôle fondamental dans la reproduction des œuvres d’art. Pour garantir une qualité de reproduction optimale, Alain Touminet a opté pour le papier Munken, reconnu pour sa texture mat qui respecte les subtilités de chaque œuvre. Ce choix permet de conserver la matité du papier, une caractéristique essentielle pour éviter que l’encre ne recouvre le matériau et n’altère ses propriétés naturelles.
La matité est un critère clé : une encre plus fine permet de respecter la texture du papier, ce qui garantit une reproduction fidèle à l’original et offre une expérience visuelle plus douce et plus proche de la réalité de l’œuvre d’art.
L’Impact de l’Innovation sur la Reproduction des Œuvres Photographiques
Les innovations d’Hemeria permettent de surmonter les défis liés à la reproduction des œuvres photographiques. Pour des artistes comme Lili Roze, dont le travail repose sur des nuances subtiles, ces technologies permettent de restituer les variations infinies de tonalités et de textures. La capacité à reproduire des détails d’une extrême finesse et à capturer l’essence de l'œuvre originale est un défi que la nanotechnologie permet aujourd’hui de relever avec brio.
L’artiste Lili Roze a d’ailleurs été interviewée par David Marmier sur Radio du Cinéma, où elle a partagé son expérience et son approche artistique, à lire et écouter ici #podcast
À travers des projets comme "Ici et Ailleurs" et ses collaborations avec des institutions prestigieuses comme l’Académie des Césars, Alain Touminet redéfinit les standards de l’impression d’art. Grâce à l’utilisation de technologies de pointe comme la nanotechnologie, il parvient à restituer les œuvres avec une fidélité inédite, tout en respectant l'émotion et la sensibilité des créations originales. Avec Hemeria, il continue d’explorer de nouvelles frontières, offrant au monde de l'art une qualité de reproduction qui se rapproche toujours plus de la perfection.
Photo David Marmier pour la radio du cinéma