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Charles Templon à Grignan : quand les lettres deviennent confidences

06 juillet 2025

Grignan, juillet 2025. Il y a des premières fois qui ressemblent à des retrouvailles. Pour Charles Templon, c’est au Festival de la Correspondance que cela s'est joué : une lecture à cœur ouvert des lettres de Virginia Woolf et de son époux Léonard, dans une mise en espace signée Johanna Boyé, aux côtés d’Alysson Paradis.

Un moment rare, où l’intime devient universel.

« Ce qui est beau, c’est que dans l’écrit, on ose tout dire », confie l’acteur à la Radio Du Cinéma. La lecture, loin d’un simple exercice, devient exploration de soi. L’émotion monte crescendo, portée par un texte délicat, parfois brutal, mais toujours sincère. La maladie de Virginia, l’amour inconditionnel de Léonard, les silences, les cris contenus : tout est là.

Charles Templon, passionné par la forme épistolaire, révèle dans cet entretien sa sensibilité littéraire. Il avoue écrire souvent, relire ses propres lettres. « Relire ses anciennes lettres, c’est bouleversant. Tout est dit. » Une manière de faire écho à Woolf, dont la plume brûle d’une vérité nue.

Au-delà de la scène, Charles poursuit une trajectoire dense : après sa pièce Exit au Festival d’Avignon 2024, il incarnera un psychologue dans le prochain film de Cédric Kahn, 15-18, autour de la pédopsychiatrie.

Mais ce soir-là, à Grignan, c’est l’homme plus que l’acteur qui s’est révélé. Et peut-être aussi, déjà, le futur auteur.