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Le film culte The Killer restauré en 4K : John Woo et Chow Yun-Fat à redécouvrir en salle

28 octobre 2025

Sortie événement le 26 novembre : lThe killer, chef-d’œuvre de John Woo fait son grand retour dans les salles françaises dans une version restaurée 4K. Après À toute épreuve, c’est au tour de The Killer de revenir hanter le grand écran — et les cinéphiles vont adorer ça.

Un film culte entre mélancolie, balles et colombes

Présenté au Festival Lumière 2025 en présence de John Woo, The Killer est l’un des sommets du cinéma d’action hongkongais. Tourné en 1989, il met en scène Chow Yun-Fat dans le rôle d’un tueur à gages rongé par le remords.

Synopsis: Un tueur à gages désabusé accepte un dernier contrat pour payer l’opération qui permettra à une jeune chanteuse, blessée lors de sa dernière mission, de retrouver la vue… Rien ne se passe comme prévu, et il devient la cible de ses commanditaires... et d’un inspecteur de police, campé par Danny Lee.

Un hommage assumé au cinéma français

Fan absolu du Samouraï de Jean-Pierre Melville, John Woo signe ici une relecture stylisée du polar existentiel à la française, saupoudrée d’une esthétique heroic bloodshed dont il est le maître incontesté. Fusillades chorégraphiées, ralentis iconiques, amitié virile et colombes en furie — la marque de fabrique Woo est à son zénith.

Un film restauré à (re)découvrir dans les meilleures conditions

Le film bénéficie aujourd’hui d’un soin tout particulier : une restauration 4K issue du catalogue Golden Princess, récemment acquis par Metropolitan Films via son label HK Films & Video, en partenariat avec Shout! Studios.

Une centaine d’autres titres emblématiques du cinéma de Hong Kong devraient suivre, mais The Killer ouvre le bal avec panache.

Ce qu’il faut savoir (et savourer)

  • Date de sortie : 26 novembre 2025
  • Durée : 1h50
  • Version : restaurée 4K, VOST
  • Acteurs : Chow Yun-Fat, Danny Lee, Sally Yeh
  • Distributeur : Metropolitan Films / HK Films & Video

Pour celles et ceux qui ne l’auraient jamais vu en salle — ou qui veulent revivre l’expérience dans des conditions idéales — c’est le moment rêvé de goûter un cinéma viscéral, poétique et viscéralement humain.

« C’est pas la balle qui tue, c’est le regard qu’on échange avant qu’elle parte. » — pourrait-on dire, à la manière de Woo.