Enterrements, détonations, guerre. Voici le quotidien Ukrainien peint dans le dernier documentaire signé Sergei Loznitsa, où l'espoir persiste par la présence d'un mariage, mais n'est pas l'aspect que l'on retient. Plan fixes, contemplation.
Pas de musique, hormis de magnifiques chants cérémoniaux, qui viennent apporter un peu de beauté dans l'horreur de la perte de l’être cher.
Un témoignage subjectif, pour une conclusion objective : la guerre est une tragédie.
Pas de sortie prévue actuellement.
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Leonard Fife (Richard Gere) est un cinéaste reconnu qui a rejoint le Canada pour échapper à la guerre du Vietnam.
Sur son lit de mort, il s’apprête à libérer ses derniers secrets lors d'une ultime interview.
Outre la retro-satisfaction de revoir Richard Gere, tenter par ailleurs un registre plus dramatique, le film perd vite le sucre du premier acte, et clairement on s’ennuie.
Il m’a fallu lire le synopsis après coup pour comprendre certaines choses, tellement le métrage n’est pas clair, pas fluide.
La présence d’Uma Thurman est anecdotique, et elle vaut tellement mieux que ça......
On l'attendait comme la consécration d'une grande carrière, l'aboutissement d'un projet fou de toute une vie.
La tension était palpable en salle Debussy dans le Palais des festivals, pour la toute première projection mondiale de Megalopolis devant les journalistes réunis ici.
Mais ce sont des huées qui accueillent le générique de fin, après deux heures et demie d'un film survolté qui part dans tous les sens.
Les intrigues se multiplient et disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées, venant nourrir de manière artificielle le fil rouge de la construction de la ville utopique par le génie......
Liane, 19 ans, rêve de prestige, et d'une meilleure vie, alors que son quotidien est rythmé par la vente d'objets volés, des sorties en boîte de nuit, et sa vie avec sa petite sœur et sa mère.
Une audition pour une émission de télé-réalité pourrait tout changer…
Filmé à la sauvage, Diamant Brut se veut immersif dans le milieu de la jeunesse biberonnée aux Marseillais. L’apparence est maîtresse, naturel facultatif. L’obsession de la popularité, avec à la clef la reconnaissance qu’elle n'a pas eu de sa mère, peut disproportionner les......
Dévoilé initialement en 2006 lors du Festival de Cannes (durant lequel il fût primé du Prix du Jury), Red Road fait son apparition cette année dans le cadre de la Quinzaine des Cinéastes, pour une unique séance sur tout le festival.
C’était donc une chance de voir ce film, qui se fait rare en projections.
Jackie, une employée de société de vidéosurveillance, retrouve sur ses écrans un homme au passé trouble.
Entre pérégrinations fétichistes et infiltrations incertaines, l’enquête révélera ses secrets.
Le film peine à......
Après une cérémonie résolument féministe et consciente, conduite par la fabuleuse Camille Cottin (merci pour cette intro en musique), le 77ème Festival de Cannes démarre par le nouvel opus du désormais prolifique Quentin Dupieux et son absurde désarmant.
Terriblement actuel, le film s'amuse de tous les sujets polémiques du moment, tout en jouant avec la méta et le public.
Prédicateur apocalyptique, fou du roi démon, génie multidimensionnel, Le Deuxième Acte se déguste aussi vite que l’apéritif.
Le plat de résistance, c’est d’essayer de......
C'est forcément avec une émotion particulière que l'on découvre le dernier film de Sophie Fillières, réalisé alors qu'elle se savait malade, et terminé par ses deux enfants après son décès l'été dernier. D'emblée, le titre interpelle, provoque, et intrigue. C'est également ce qu'a ressenti Agnès Jaoui à la réception du scénario, et qui lui a donné envie d'accepter le rôle de cette Barberie (surnommée Barbie), femme en pleine crise de la cinquantaine qui semble s'être perdue, alter ego de la réalisatrice.
Elle survole son......
Depuis le temps que Quentin Dupieux nous propose en moyenne un film par an, on commence à le connaître. Peut-être pas à le comprendre, ce serait encore prématuré. J'ai en tout cas appris à ne plus essayer de le comprendre, mais à simplement lui faire confiance. C'est ainsi que j'aborde l'expérience de ce film d'ouverture de Cannes 2024.
Fidèle à sa bande annonce, le film met en scène quatre personnages, David et son ami Willy, à qui il essaye de "refiler" Florence qui lui tourne autour, au moment où celle ci lui présente son père Guillaume. Mais sont-ils vraiment ceux que l'on......
La chronique de Laura - Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci, de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon
Après avoir signé les storyboards de nombreux films Disney dont Le Roi Lion, puis le scénario de Ratatouille, Jim Capobianco continue son ascension en réalisant son premier long métrage, loin de ses studios hollywoodiens. Il a cette fois trouvé refuge dans la Drôme, pour y raconter la période française de Léonard de Vinci.
Par une habile alternance entre deux techniques d'animation, la stop motion et la 2D (signée par le français Pierre-Luc Granjon), le film nous plonge au......
À l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, le film du Brésilien Gregorio Graziosi trouve un écho particulier. Il met en scène Marina, une ancienne plongeuse professionnelle aux rêves brisés depuis un accident causé par des acouphènes violents. Aujourd'hui employée d'un aquarium où elle joue un spectacle de sirène, et toujours victime de sa maladie invisible, elle est tentée de reprendre l'entraînement en vue des Jeux Olympiques de Tokyo.
Cette lutte interne est portée par la charismatique Joana de Verona, dont la présence filmique donne toute sa force au récit. Par des......