
Dans une époque que lui-même qualifie de « de plus en plus obscure », le Festival, représente une forme de résistance, un acte de foi dans les forces de l’esprit, à contre-courant de la bêtise et de la simplification ambiantes. « C’est un sommet parce que le Château est en hauteur, mais pas seulement, c’est un sommet d’intelligence et de liberté »,
À Grignan, on ne lit pas les lettres — on les incarne. Le comédien le rappelle avec humour mais aussi avec précision : il suffit de « bons acteurs » et de « très beaux textes ».
Une phrase de Delphine Horvilleur citée par Eric résume bien l’esprit du festival : « Convaincre ne sert à rien. On s’enrichit de l’autre, de la controverse, de la disputation. » Voilà l’essence même de Grignan : l’échange fécond, la parole vivante, l’altérité comme richesse, la confrontation bienveillante.
il conclut : « Franchement, le seul vœu qu’on puisse faire à propos de ce festival, c’est que ça dure encore, toujours et longtemps », on ne peut qu’applaudir — et espérer, nous aussi, que Grignan reste ce phare dans la nuit, ce festival de mots, de pensées et de liberté".