
Le 5 juillet 2025, l’écrin du Château de Grignan, a révélé Paloma Duchesne dans Athées, ô grâce à Dieu !, lecture-spectacle bouleversante aux côtés de Bruno Solo. Pour La Radio du Cinéma, elle revient sur cette performance marquante, évoque son amour du cinéma musical et lance un appel pour de nouvelles “Demoiselles de Rochefort”.
“J’ai soif de scène, mais aussi d’image”
Quelques jours après sa prestation remarquée au Festival de la correspondance de Grignan, Paloma Duchesne avoue une fébrilité joyeuse : « Appétit énorme, grosse faim de scène », confie-t-elle au micro de Patrice Caillet, pour La Radio du Cinéma. Face au château, dans une robe rouge incandescente forte en symboles, la jeune comédienne a livré une performance charnière dans une mise en scène sur-mesure signée Éric Laugerias.
La lecture, exercice pourtant nouveau pour elle, s’est révélée un puissant levier d’incarnation : « Un texte écrit, c’est quelque chose à incarner. Chaque mot est pesé. Ce n’est pas comme à l’oral où tout peut déborder. »
Une complicité puissante avec Bruno Solo
Le duo formé avec Bruno Solo dans cette lecture de lettres entre une jeune protestante et Sébastien Faure, grande figure de la libre pensée, a marqué les esprits : « On avait une vraie complicité, ça ne s’improvise pas. Bruno est un partenaire généreux, un formidable chef de scène. »
Les alternances de chant, de lecture et de jeu ont fait de Athées, ô grâce à Dieu ! une performance totalisante, rythmée, sans répit : « On voulait embarquer le public dans notre tourbillon. »
“Je suis pétrie de films et folle de comédies musicales”
Derrière la voix posée, une passion brûle : celle du cinéma. « Je suis pétrie de films. Les comédies musicales sont ma culture. La La Land, A Star Is Born, Les Demoiselles de Rochefort, c’est mon panthéon. » Le rêve ? Un long métrage musical à la française. « Un Demy moderne, flamboyant, ça me comblerait. Je suis prête pour Les Demoiselles de n’importe quelle ville. » rit-elle.
Suivre Paloma Duchesne sur Instagram
-
En savoir plus sur le Festival de la correspondance de Grignan
-
Découvrir le travail de Bruno Solo
- Photographie: Amandine Bacconnier