FIFFH 2025 : Plaisance-du-Touch accueille le meilleur du cinéma historique du 24 au 27 septembre

???? Depuis dix ans, le Festival International du Film de Fiction Historique (FIFFH) fait dialoguer mémoire et cinéma, entre émotion et transmission. Créé à Narbonne en 2015, il s’épanouit désormais à Plaisance-du-Touch, où la 11ᵉ édition aura lieu du 24 au 27 septembre 2025.

Ici, chaque projection devient une porte vers le passé, un miroir tendu au présent. Longs-métrages, courts, documentaires et séries s’enchaînent, suivis de rencontres avec les équipes. Le festival ne se contente pas de montrer des films : il ouvre des débats, met en perspective, et donne à voir comment l’Histoire continue de nourrir les récits d’aujourd’hui.

En 2024, la réalisatrice Euzhan Palcy avait conduit le jury, avec à ses côtés le producteur Chantal Fischer et l’acteur Jacques Weber. Le public s’était ému devant Louise Violet d’Éric Besnard, tandis que le Jury Jeune avait distingué La Plus Précieuse des Marchandises de Michel Hazanavicius. Le festival avait aussi honoré Costa-Gavras, figure majeure du cinéma engagé.

En 2025, le jury réunira de nouveau cinéastes, comédiens, producteurs et historiens pour remettre les prix phares : prix du public, prix du court-métrage et prix du Jury Jeune. Sur l’écran, l’édition déploiera un véritable kaléidoscope de récits : une compétition internationale de longs-métrages historiques, des avant-premières dévoilées en exclusivité, des séances spéciales conçues comme des ponts avec l’actualité et les commémorations, et une section jeune public où ateliers et projections plantent la graine du cinéma dès l’école.

Le FIFFH n’est pas qu’une vitrine : c’est un laboratoire de mémoire collective. Plus de 10 000 spectateurs y participent chaque année, parmi lesquels de nombreux élèves et enseignants. On y croise des artistes venus présenter leurs films, mais aussi des historiens et chercheurs qui replacent les œuvres dans leur contexte. Une manière rare de mêler exigence artistique et transmission, avec la conviction que le cinéma peut éclairer le passé autant qu’il raconte notre présent. Comme le disait Cinema Paradiso : Le cinéma, c’est la vie sans les moments ennuyeux.